Synthèse additive des couleurs
Il est possible de réaliser une synthèse additive à l'aide d'un disque de Newton. Un petit moteur fait tourner un disque sur lequel se trouvent des secteurs de couleurs. Quand le disque tourne, l'œil ne peut pas distinguer successivement les différentes couleurs, la persistance rétinienne fait que ces couleurs s'ajoutent sur les cellules sensibles de la rétine.
Le phénomène peut être réalisé sans moteur, il suffit de mettre un axe au disque et le faire tourner comme une toupie.
L'effet est meilleur à l'œil car la vitesse de rotation est faible et l'appareil photo n'a pas de "persistance rétinienne".
Imprimer et découper le disque ci-dessous
Cette synthèse additive est réalisée sur un écran de téléviseur. Les luminophores rouge, vert et bleu sont excités par les faisceaux d'électrons.
Les composés du zinc ont été remplacés par des composés plus complexes, mais plus lumineux. Pour le bleu le sulfure de zinc dopé à l'argent ZnS/Ag est remplacé par un silicate de calcium et magnésium dopé au titane (Ca, Mg)SiO3/Ti
Pour le vert le silicate de zinc dopé au manganèse Zn2SiO4/Mn par des oxysulfure dopés au terbium Y2O2S/Tb ou Gd2O2S/Tb
Pour le rouge un sulfure mixte dopé à l'argent Zn(20%),Cd(80%)S/Ag remplacé par l'oxyde d'yttrium dopé à l'europium Y2O3/Eu3+.
Sur l'image ci-dessous, on voit distinctement les trois couleurs dans les zones peu excitées. Dans la zone correspondant au nombre "3", les trois luminophores (R, V, B) sont excitées, on les distingue sur l'image en macro. Vu de loin, l'œil ne les sépare pas et voit donc du blanc (correspondant au 3 de "France 3").
Décomposition de la lumière du Soleil.
Il suffit de placer un réseau de diffraction (dans le cas de l'image 740 traits/mm) dans un faisceau de lumière provenant du Soleil. On obtient alors un spectre continu, comprenant un grand nombre de couleurs du rouge au violet.