Médiation et diffusion entre Paris et Genève : l’exemple de la correspondance de Clairaut et Cramer

par Charles-Henri Eyraud last modified 2013 May 31 14:50

Une conférence de Thierry Joffredo (Université de Nancy) prononcée le 13 mai 2013 dans le cadre du colloque du "Tricentenaire de Clairaut, savant des Lumières" à l'Observatoire de Paris

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Résumé

Le savant genevois Gabriel Cramer (1704-1752) est resté célèbre pour son Introduction à l'analyse des lignes courbes algébriques (1750) – et plus particulièrement pour le court appendice portant en germe la théorie des déterminants. Il rencontre Alexis Clairaut lors de son premier séjour parisien en 1729, alors que celui-ci n'a pas seize ans. Les deux hommes engagent alors une correspondance qui s'étalera sur une vingtaine d'années, et dont nous pouvons lire aujourd'hui quelque vingt-six lettres partiellement publiées par Pierre Speziali ou Olivier Courcelle. Nous parcourrons cette correspondance en nous attachant à en extraire, au-delà de son contenu scientifique d'un intérêt certain, les nombreux exemples des pratiques de médiation et de diffusion des savoirs scientifiques que les deux savants ont instituées entre Paris et Genève : échanger des ouvrages et des lettres issues de tierces correspondances, bien entendu, mais aussi endosser le rôle d'intermédiaire, mettre en relation, appuyer une candidature, etc. La lecture de la correspondance entre Cramer et Clairaut permet ainsi d'assister à la naissance d'un axe Paris-Genève venant nourrir les réseaux de des lettres en Europe.

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Accueil du colloque "Tricentenaire de Clairaut, savant des lumières"

 

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